Les vocations naissent souvent très tôt. Franz-Olivier Giesbert, âgé de 9 ans à peine, avait décidé, après avoir lu Quatre-vingt-treize de Victor Hugo, qu’il serait écrivain. Un coup de foudre littéraire suivi de bien d’autres.
Journaliste reconnu, écrivain à succès et patron de presse audacieux, Franz-Olivier Giesbert est semble-t-il parvenu à réaliser tous ses rêves ou presque.
Dans la fresque littéraire et médiatique où évolue cet artisan des lettres, il manque un élément, et non des moindres, pour parfaire le décor : l’Académie Française. Rejoindre la fabrique des mots.
Recalé de deux voix le privant momentanément des treize suffrages nécessaires pour accéder au fauteuil numéro 19 qu’occupait Jean-Loup Dabadie sous la coupole, Franz-Olivier Giesbert sait l’immortalité à portée de main.
Dans cet entretien réalisé à l’occasion du premier Salon du Livre du Pradet organisé par Jérôme Lévy, fondateur des Entretiens du Sud, Franz-Olivier Giesbert revient sur l’origine de sa passion pour la littérature et l’écriture, son engagement de journaliste et cette envie d’habit vert nourrie par la longue et solide amitié qui le lie à plusieurs académiciens et son amour de toujours pour la langue française.
Crédit musical : « The Darker Side » par Mela